Freelance, ou l’art d’être un couteau-suisse

Jan 22, 2014

free-lance-grenobleVoici la 2ème et dernière partie du dossier spécial « Freelance » que je vous ai préparé pour cette semaine. Après avoir un peu déblayé le terrain dans mon précédent article, je voulais cette fois-ci rentrer dans le vif du sujet.

Comme l’indique le titre de ce billet, être Freelance est un vrai état d’esprit et surtout, cela nécessite une extrême polyvalence. Gérer le développement de son activité, faire le suivi des projets clients, s’occuper de la paperasse … Oui, quand on est Freelance, on est un vrai couteau-suisse !

J’ai donc dressé la liste (subjective, et je l’assume !) des 10 commandements du Super Freelance.

Gooooooooo !!!

devenir-free-lance-conseilsPar veille, j’entends veille sectorielle pour vos clients, et aussi veille dans votre domaine d’activité. Soyez toujours à l’affût des nouvelles tendances, tenez-vous au courant chaque jour des actualités qui sont susceptibles de vous intéresser. Pour gagner du temps, vous pouvez vous créer un dashboard via un outil de curation comme Scoop.it, Netvibes, Pearltrees, Storify … Ce ne sont pas les plateformes qui manquent ! Outre leur aspect informatif, elles permettent aussi de développer votre créativité, et d’ouvrir votre esprit en vous apportant de nouvelles idées pour vos propres projets ou ceux de vos clients. devenir-free-lance-conseils1Je ne le dirai jamais assez : le réseau, c’est la clef ! Il vous permet d’enrichir humainement et professionnellement votre business, et apportera du dynamisme à votre activité. Freelance ne veut pas dire « alone », bien au contraire ! Mais alors, comment on fait ?

– S’il y a un Club de la Presse, un Club des Communicants (ou tout autre groupement dans votre ville qui correspond à votre secteur d’activité), n’hésitez pas à y adhérer
– Entrez dans un espace de Coworking (à Grenoble, j’ai un coup de coeur pour le Cowork rue Servan)
– Proposez votre expertise lors de conférences, workshops, séminaires, webinaires …
– N’hésitez pas à écrire des articles invités sur des sites/blogs reconnus dans leur domaine
– Vous pouvez aussi devenir partenaire de structures plus importantes que la vôtre, cela ne pourra que booster votre business !

devenir-free-lance-conseils2Un peu comme dans la pub de Sixt (dont je salue au passage les superbes coups de comm’ dont ils font preuve), C’EST VOUS LE PATROOOON ! Et qui dit patron, dit organisation. Entre le client X à rappeler, le devis à dresser, les factures à éditer, le(s) projet(s) à boucler, la déclaration de revenus à envoyer, le rdv avec la banquière et tutti quanti… Mieux vaut avoir un emploi du temps d’équerre, ce qui induit de RESPECTER vos plages horaires définies. Vous avez prévu de remplir votre déclaration de revenus jeudi à 11h ? Ne bougez pas ce créneau, à part en cas d’extrême urgence, sinon, vous allez droit à la cohue organisationnelle, voire à la procrastination (l’un des pires ennemis du Freelance!)

Pour ma part, j’utilise Google Agenda, qui est devenu l’un de mes meilleurs alliés. Hé oui, je trouve que c’est un outil très pratique tant dans sa clarté que dans la possibilité de partager son agenda avec d’autres ou de le synchroniser avec son smartphone.

devenir-free-lance-conseils3A mon sens, il est important de toujours se dépasser, tant pour soi que pour ses clients. Avoir le goût du challenge, c’est une sacrée valeur ajoutée personnelle et professionnelle. Franchir sa zone de confort rend plus fier, plus confiant, et nous donne des ailes ! L’adage « qui ne tente rien n’a rien » est tellement vrai !

devenir-free-lance-conseils4Bon, là j’ai un peu triché dans mon titre, mais c’était pour mieux vous faire visualiser l’image. L’idée qu’il y a derrière ce 5ème commandement est en fait qu’il vaut mieux avoir un compte bancaire dédié à votre activité. Cela peut très bien être un 2ème compte courant par exemple. Etant donné que vous vendrez des prestations et que vous aurez des charges à payer, il sera plus facile pour vous de gérer vos mouvements bancaires en ouvrant un nouveau compte.

devenir-free-lance-conseils7Là, il faut faire appel au super gestionnaire/commercial qui sommeille en vous ! Au début de Daily RP, j’ai eu la chance de rencontrer le dirigeant d’une entreprise de consulting qui m’a expliqué que la tenue d’un pipe commercial était primordial dans le développement d’une boîte. Très clairement, il convient de dresser un tableau en 3 parties : vos clients actuels, vos prospects et vos références.

Pour la partie clients et références : pour chacun d’entre eux, indiquez le type de prestation donnée, la durée du contrat, le tarif mensuel et le tarif total.

Pour la partie prospects : leur nom, le type de campagne, le timing (à partir de quand la prestation devrait commencer), la durée estimée, l’estimation mensuelle, l’estimation totale et l’estimation du taux de transformation.

Soyez rigoureux dans la mise à jour de ce tableur, car c’est ce qui vous aidera d’une part à avoir une vue d’ensemble sur votre activité, et d’autre part, cela vous permettra de gérer les moments de relances commerciales : imaginez que votre dernier contrat en cours se finisse fin janvier. Si vous n’avez pas anticipé le démarchage prospects en amont, comment vous assurer un revenu pour le mois de février ? Il est donc important de connaître ET vous référer à votre pipe commercial très régulièrement.

devenir-free-lance-conseils5Etant donné que vous aurez super bien appliqué le précédent Commandement, vous aurez régulièrement des nouveaux projets à traiter ! Pour sécuriser la relation client-prestataire, soyez attentif à faire signer à chaque fois des contrats, ou, à défaut, des bons de commande que vous aurez pris soin de détailler au mieux. Cela évitera les malentendus, et les impayés !

devenir-free-lance-conseils6Encore une facette super sexy du Freelance !  Recevoir une multitude de courriers après s’être inscrit au registre des sociétés, ça n’a pas de prix ! Ensuite, il vous faudra gérer votre déclaration de revenus, contacter les organismes pour vérifier que tout est bien en place (RSI, URSAFF, mutuelle…) – Un vrai bonheur quoi 😉

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Il y a plusieurs écoles. Ceux qui louent des locaux pour avoir de vrais bureaux, ceux qui s’inscrivent en espace de coworking, et ceux qui travaillent de chez eux. Dans les deux premiers cas, on peut dire que l’environnement de travail est déjà établi. Dans le 3ème cas, un peu plus difficile de se concentrer pleinement sur son travail lorsque bureau et logement ne forment qu’un !

Mes petites astuces pour être aussi productif que dans un bureau : aménagez-vous un coin de travail qui ne servira qu’au travail (évitez donc de bosser de votre canapé, la télé en pleine ligne de mire). Une table ou un bureau (avec un espace confortable) seront parfaits pour se mettre en condition. Asseyez votre derrière sur une vraie chaise de bureau, qui vous évitera les maux de dos. Luminosité et accessoires de rangement ne seront pas de trop non plus! Enfin, n’hésitez pas à ajouter une touche personnelle à votre coin bureau avec de la déco qui vous ressemble. C’est toujours plus agréable qu’un espace vide et dépouillé d’âme.

devenir-free-lance-conseils9Le meilleur pour la fin ! Comme dans tout métier, on peut avoir des hauts et des bas. Dans les moments difficiles, essayez de prendre du recul et de relativiser. Si vous avez une personne de confiance dans votre entourage, profitez-en pour partager vos émotions, vos doutes, vos satisfactions … C’est toujours plus constructif. Positivisme et motivation, chers confrères 🙂

Et pour aller plus loin et vous détendre un peu, je vous propose, si vous ne l’avez pas encore découverte, de télécharger une petite infographie que j’ai réalisée sur le thème « Etes-vous fait pour travailler en Freelance ? » Bien sûr, second degré exigé !

Cliquez sur l’image pour ouvrir le document en grand

infographie-travailler-en-free-lance

Article publié par Mary le 21 janvier 2014.

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